Le Dragon tue la femme et la femme le Dragon ; tous deux sont inondés de sang.
Le Dragon, qui habite d'étroites crevasses, incarne, selon Michael Maïer, les éléments de la Terre et du Feu, la femme, ceux de l'Eau et de l'Air. La Terre, c'est, en alchimie, le résidu de la distillation d'une part, et d'autre part, la terre vierge des Philosophes qui détient en son sein l'ardeur du Dragon, le feu secret. Ils sont ici représentés tous les deux, "l'un est blanc" (le Mercure), l'autre rouge (le Soufre), dans la tombe profonde, celle de la putréfaction, où ils consommeront leur union. L'auteur parle des noces chymiques qui consacrent le Deuxième Œuvre.
La jeune femme, à cette époque de l'Œuvre ne peut être que Vénus-Aphrodite. Le Dragon est l'hiéroglyphe du vitriol romain. C'est un Sel double, il représente Arès, c'est-à-dire Mars.