Le Loup d'Orient et le Chien d'Occident se sont mutuellement mordus.
Actéon, pour avoir vu Diane au bain, fut dévoré par ses chiens. Le Chien est le symbole du Mercure alchimique, serviteur qui, ici, dévore son maître. Sur le plan psychologique, c'est le moi submergé par l'inconscient.
Le Loup d'Orient et le Chien d'Occident s'affontent pour symboliser l'union du Soufre et du Mercure. Ce n'est pas tant de la préparation du Mercure que celle du Compost (Rébis + Mercure) que l'auteur traite ici.
Michael Maïer reconnaît que la différence entre le chien et le loup est petite quand il écrit que : "Le chien (...) présente la forme et l'apparence du loup au point qu'il paraît avoir été à l'origine un loup et être devenu apprivoisé au cours d'une longue suite de générations." Fulcanelli suit en cela Maïer, en assurant que Soufre et Mercure ne sont, au fond, que la même matière considérée, d'un certain point des époques dans l'Œuvre, sous deux formes différentes, au vu de sa nature.