Des deux fontaines fais-en une seule : ce sera l'Eau de sainteté.
L'alchimiste doit unir l'Eau de la Vierge et l'urine d'enfant qui coulent par deux fontaines. Selon Raymond Lulle, auquel Michel Maïer se réfère, l'une coagule, l'autre est volatile et leur quintessence peut offrir les plus grands bienfaits à l'humanité.
À propos de l'urine d'enfant, les textes précisent qu'il faut la recueillir d'enfants impubères, c'est-à-dire de sexe indécis. L'urine d'enfant correspond ici au magistère parfait au blanc.
L'Eau de la Vierge est l'eau mercurielle qui est forcément comprise dans la panacée, l'élixir auquel aboutit ce magistère.