Celui qui tente d'entrer sans clé dans la Roseraie des Philosophes est comparé à un homme qui veut marcher sans pieds.
Un homme, amputé de ses deux pieds, ne peut pénétrer dans la Roseraie des Philosophes. C'est comme s'il ne possédait pas la clé de ce jardin merveilleux, pourtant, elle est chose vile. Michael Maïer explique par énigme comment la découvrir là où furent déposés les ossements d'Oreste, faisant ainsi allusion au fait que la matière de la Pierre se trouve partout et qu'elle doit être putréfiée.
Le personnage indécis, reste perplexe devant l'entrée fermée à trois verrous du Palais du Roi. Les verrous dont parle la légende ne sont autre que les "fermetures" des métaux qui doivent être "ouverts", c'est-à-dire transformés en chaux.
Par trois fois, le portail a été verrouillé, trois fois, comme les trois étapes de l'Œuvre. Les trois dents qui couronnent le fronton indiquent qu'il faut trois feux différents. Ils sont personnifiés par les Muses inférieures qu'on voit, en haut et à droite, trôner sur le Parnasse : "C'est en vain que tu essaies de gravir cette montagne, toi qui peux à peine, sur ce terrain plat, aller sur une jambe."
Pour posséder les élixirs des roses blanches et des roses rouges, il faut, avant toutes choses, la juste matière première. "Cette rose porte un habit vert, dit Michael Maïer, le Sage la cueille sans se piquer, mais le voleur n'en a que douleur."
Les prêtres grecs nommaient l'ail "rose puante". Il ne faut pas s'étonner de le retrouver à cette époque du Grand Œuvre où les roses blanches se transforment en roses rouges, c'est-à-dire quand le Mercure commence à se volatiliser.