L'airain des Sages est hydropique et il veut être lavé sept fois dans le fleuve, comme Naaman le lépreux dans le Jourdain.
Par airain, il faut entendre tout métal vil, lépreux. L'eau qui le purifie est en l'occurence un liquide qui brûle, car "le feu qui lave et l'eau qui brûle ne diffèrent l'un de l'autre que par le nom."
Michael Maïer s'est inspiré du Clangor buccinæ (Le son de la trompette) où on lit : "Notre minerai a un corps avide d'eau, comme Naaman... C'est pourquoi il prit sept fois un bain de régénération dans le Jourdain pour être purifié des passions innées."
La réincrudation est l'objet même de la "déshydratation" progressive conduisant à la coagulation de l'eau mercurielle.