Salomon Trismosin aurait été le précepteur de Paracelse et l'aurait initié à l'alchimie. C'est en 1582 qu'il rassembla le texte et les 22 illustrations du Splendor solis issues du milieu artistique de Nuremberg dont le grand maître fut Albrecht Dürer. Certaines miniatures portent d'ailleurs la date de 1582.
Le codex est constitué de 7 traités et 22 enluminures : 21 + 1, comme celles du Livre d'Abraham le Juif (Eleazar), décrit par Nicolas Flamel, et au nombre des arcanes majeurs du Tarot.
Les illustrations qui suivent proviennent du manuscrit, daté de 1582, conservé à la British Library depuis 1753, portant la cote Harley MS.3469. Les Éditions M. Moleiro de Barcelone ont réalisé un fac-similé "quasi-original" de ce remarquable traité et je les remercie vivement de leur autorisation de reproduction sur mon site Internet.
L'âge d'or des manuscrits enluminés se termine en point d'orgue dans la seconde moitié du XVIe siècle. Auteurs, enlumineurs et commanditaires de ces traités d'alchimie illustrés nous sont inconnus, à de rares exceptions près, et on aurait tort d'y chercher des instructions pratiques pour le travail de laboratoire.
Publiée en 1612, La Toyson d'Or est la version française du traité alchimique Splendor solis (Splendeur du soleil) dont la première édition allemande fut imprimée à Rorschach en 1598 sous le titre Aureum Vellus.
Dans le langage alchimique, on appelle Toison d'or la matière préparée pour l'Œuvre, ainsi que le résultat final.