Christian Rosencreutz ou Christian Rose-Croix, dans sa version francisée, emprunte sans doute son patronyme au blason de la famille Andréae : les armes que le grand-père de l'auteur s'était composées en prenant pour modèles celles de Luther. Elles figurent une croix de Saint-André cernée de quatre roses, les quatre roses que le pèlerin des Noces Chymiques pique à son chapeau, au sortir de son ermitage montagnard. Le sceau de Spinoza comporte également une rose. La rose est, par excellence, un symbole alchimique souvent utilisé du temps d'Andréae. À la faveur de la vogue rosicricienne, la rose devient chez Robert Fludd, entre autres, un des principaux symboles occultes.