Le Sixième Jour correspond cabalistiquement au couronnement de l'Œuvre. La Tour d'Olympe est carrée parce qu'elle représente les quatre éléments ; les sept étages sont les sept métaux. Le jardin est un symbole fréquent en alchimie. Dans ce jardin se trouve souvent la fontaine de vie, sous un chêne creux qui figure l'Athanor.
Dès le début, pour aider à leur ascension, les Adeptes sont munis d'ailes, d'échelles et de cordes ; trois moyens bien différents d'arriver au même but. Le Grand Œuvre peut, en effet, se réaliser suivant des voies différentes, plus ou moins rapides, et ceci est une réplique des chemins offerts à notre héros lorsqu'il cherche à parvenir au Palais Solaire. Christian Rosencreutz tire au sort l'échelle, et se croit désavantagé, la suite prouve le contraire. En se servant d'une corde, l'alchimiste doit peiner, il doit se hisser de son mieux et il n'a aucune aide extérieure, il se fait des ampoules. En se servant des ailes, il monte trop vite, il précipite la lente maturation de l'Œuvre, ses ailes ne lui permettent pas de passer par les trappes trop étroites. Seule l'échelle lui est utile. L'alchimiste doit en effet, échelon par échelon, gravir les degrés du Magistère. Ces échelons figurent les étapes de la voie humide.