« Afin qu'il puisse revivre grâce à ces eaux qui lui ont donné la mort. »
Narcisse s’efforce de saisir, dans le bassin où il s’est miré, sa propre image, cause de sa métamorphose en fleur. C’est avec raison que Narcisse, métal dissous transformé en fleur, ou soufre, – car le soufre, disent les philosophes, est la fleur de tous les métaux, – espère retrouver l’existence, grâce à la vertu particulière des eaux qui ont provoqué sa mort. S’il ne peut extraire son image de l’onde qui l’emprisonne, l’eau mercurielle, celle-ci du moins lui permettra de la matérialiser en un « double » chez lequel il retrouvera conservées ses caractéristiques essentielles.