« Trop tard connu, trop tôt laissé. »
C’est bien le fidèle serviteur, le mercure, qui est figuré ici sous l’aspect du premier vieillard (le chapelet et le bourdon forment l’image du caducée, attribut symbolique d’Hermès). Pour mémoire, la matière dissolvante est communément reconnue, entre tous les philosophes, pour être le vieillard, le pèlerin et le voyageur du Grand Art. Le vieil alchimiste est heureux de cette rencontre (son rosaire représente le cercle surmonté de la croix, symbole du globe terrestre et signature de notre petit monde), mais il regrette cette connaissance trop tardive, et son ignorance d’une substance commune, qu’il avait à sa portée, sans jamais penser qu’elle pût lui procurer l’eau mystérieuse, vainement cherchée ailleurs…