« L'élève est-il supérieur au maître ? »
La meule est l’un des emblèmes philosophiques chargés d’exprimer le dissolvant hermétique, ou ce premier mercure sans lequel il est tout à fait inutile d’entreprendre ni d’espérer rien de profitable. Le maître est celui qui aiguise et qui fait tourner la meule, – ce rémouleur absent du bas-relief, – c’est-à-dire le soufre actif du métal dissous. Quant au disciple, il représente le premier mercure, de qualité froide et passive, que certains dénomment fidèle et loyal serviteur, et d’autres, eu égard à sa volatilité, servus figitivus, l’esclave fugitif. Si le maître s’abaisse jusqu’au niveau de son inférieur dans la dissolution, il l’élèvera avec lui dans la coagulation, et la fixation les rendra semblables l’un à l’autre, égaux en vertu, en valeur et en puissance.