« S'il en est ainsi dans les choses verdoyantes, qu'en sera-t-il dans les choses sèches ? »
Si les arbres secs et morts cèdent leur part de nourriture et de vitalité au survivant planté à côté d’eux, il est logique de considérer ce dernier comme leur héritier, celui auquel, en mourant, ils ont légué la jouissance totale du fonds d’où ils tiraient leur subsistance. Les trois arbres constituent ainsi un emblème transparent de la façon dont naît la pierre des philosophes, premier être ou sujet de la pierre philosophale : de la décomposition de deux corps, l’un métallique, l’autre minéral, s’engendre un troisième corps, héritier de l’énergie vitale et des qualités mixtionnées de ses parents défunts.