« Plus tu m'as nui, plus tu m'as perdu, et moins je m'en suis repenti. »
Un stryge cornu, velu, pourvu d’ailes membraneuses, nervées et griffues, les pieds et les mains en forme de serres, est figuré accroupi. Ce diable, image de la grossièreté matérielle opposée à la spiritualité, est l’hiéroglyphe de la première substance minérale, telle qu’on la trouve aux gîtes métallifères où les mineurs vont l’arracher. C’est la pierre angulaire des philosophes et le bloc primitif sur lequel tout l’Œuvre s’est édifié. Plus les réitérations sont nombreuses, plus on fait de tort au corps brisé et dissocié, moins la quintessence qui en provient a lieu de s’en repentir ; au contraire, elle augmente en force, en pureté et en activité. Ce que justifie très exactement l’axiome espagnol qui encadre ce personnage de cauchemar.