"Y aurait-il un seul de tes amants / Que tu aies sincèrement aimé ? / Existerait-il un seul homme / Qui t'ait jamais contentée ? / Non bien sûr ! / Pour Tammuz, l'amant de ta jeunesse, / Pour ce malheureux / À qui tu as fait vivre l'enfer, / Nous nous lamentons sans cesse. / Puis tu as folâtré avec l'oiseau / Au plumage bigarré... / Avant de lui arracher les ailes. / Tu t'es ébattue avec le lion, / Cet animal à la force admirable, / Jusqu'à ce que tu le traques / Et que tu le fasses tomber dans la fosse. / Tu t'es amourachée de l'étalon, / Ce modèle de hardiesse au cœur des batailles, / Mais il ne t'a connue / Qu'à travers ton fouet et tes éperons... / Maintenant, puisque tu prétends m'aimer, / Quel genre de sort me réserves-tu ?"