Après quelques jours de marche, Gilgamesh aperçoit une source d'eau fraîche et s'empresse de se baigner. Attiré par le parfum de la plante, un serpent sort de l'eau, l'emporte et... dépouille sa peau. En se dépouillant de sa vieille peau, le serpent renouvelle sa vie. En sanglots, Gilgamesh se plaint de sa malchance à Ur-Shanabi, le nocher d'Uta-Napishtim. On peut lire dans cet épisode l'échec d'une nouvelle épreuve initiatique : le héros n'a pas su profiter d'un don inespéré, pourquoi n'a-t-il pas mangé la plante de jouvence aussitôt cueillie ? En somme, manquait-il de sagesse ?