Ces copies furent exécutées en caractères cunéiformes sur des tablettes d'argile que la cuisson transformait en briques. Grâce à ce procédé, les livres assyro-babyloniens ne purent être détruits par le feu comme les papyrus. On les retrouve, en débris il est vrai, mais leurs fragments peuvent se rassembler... pour retrouver La Parole perdue ?
Le document le plus complet qui nous soit parvenu de cette haute antiquité se rapporte à La Descente d'Ishtar aux Enfers, racontée en un poème de 138 vers, dont quelques-uns seulement ont été tronqués par l'écornure de la brique. Une autre légende, dont plusieurs versions nous sont parvenues, est celle de Gilgamesh, ce grand roi qui ne voulait pas mourir, par qui nous allons commencer.