Le feu n'a plus qu'une importance symbolique dans les temples. Les deux seuls véritables rituels codifiés sont la conversion et le mariage. En principe, dans le zoroastrisme, les fêtes et les états joyeux sont en soi des prières. Ils sont des hommages rendus à Ahura Mazdâ en tant que principe de l'existence pour avoir créé le bonheur, la joie, la justesse, la liberté de choix, la beauté, l'abondance. Même lors du décès d'un être cher, il faut éviter la tristesse car c'est surtout en ces moments-là que l'être disparu est le plus présent que jamais dans le cœur et la pensée de ses proches. De leur tristesse, il sera triste et de leur joie, il sera heureux.
Il est temps pour moi de conclure. Ainsi, il y a 2 600 ans... et peut-être plus, Zarathoustra a créé, avec ses premiers compagnons, une confrérie qui se donne pour but de chercher et de comprendre le phénomène de l'existence par la sagesse et le questionnement. Ils discutent de l'existence de la vie, de la mort, du bonheur, de la sérénité, de l'amour, de la séparation, de la vérité, de la tromperie, de la malveillance, de l'amitié... Au XXIe siècle, pouvons-nous nous considérer comme leurs disciples ?