Au pied de la cité radieuse, étincelante de lumière, représentée par une forteresse moyenâgeuse avec ses tours crénelées, ses échauguettes et son donjon, s'écoulent des fleuves d'eau fraîche et limpide et poussent des arbres de vie évoquant le Paradis terrestre.
Le texte décrit symboliquement la structure carrée de la Jérusalem céleste, parée de pierres précieuses, basée sur le nombre 12 et la puissance de 12, soit 144. Elle est même cubique, puisque sa hauteur est égale à sa longueur et à sa largeur.
La Jérusalem nouvelle constitue donc le rétablissement de l'Éden des origines et de la Tradition primordiale parmi les hommes. Le Paradis terrestre était en effet, symboliquement de base carrée, le cadre de la Loi parfaite. De ce lieu partaient Quatre Fleuves...
Jérusalem doit être mesurée, car elle constitue le reflet de l'ordre, du poids et de la mesure cosmiques. L'unité utilisée pour mesurer "la cité, ses portes et ses remparts" est humaine, pour rappeler l'identité qui existe entre l'homme microcosme et elle-même.