Quatrième Sceau : Le cheval livide et la mort.
Un cheval "blême" apparaît dès l'ouverture du Quatrième Sceau. Le glaive à double tranchant du cavalier livide, pâle comme la mort, est celui de la faucheuse. N'est-ce pas une manière de représenter le désir sincère de mourir à lui-même qui anime tout chercheur opiniâtre sur le sentier ? Celui de devenir un nouvel homme en restant prêt à opérer tous les réexamens ou remises en question ?
L'Enfer est représenté sous la forme d'une gueule béante où brûlent les damnés précipités dans les flammes par les démons juchés sur le toit de la tour.
Une scène n'est pas représentée : Cinquième Sceau - Les âmes des Martyrs.
L'homme prend conscience des idéaux qu'il s'était donnés, des serments prononcés ou non, des bonnes intentions qu'il a ensuite trahies. Autrement dit, les erreurs et les autotrahisons seront mises tôt ou tard à nu.