Le mystère du Graal a fait couler beaucoup d'encre, depuis qu'aux XIIe et XIIIe siècles, plusieurs romanciers ont imaginé les aventures de cette quête chevaleresque. Chrétien de Troyes, Robert de Boron, Wolfram von Eschenbach sont les plus référents.
Dans le haut Moyen Âge, les troubadours composaient leurs chansons et les ménestrels les chantaient dans les Cours. Les premières chansons rendaient hommage à la femme et prônaient l'amour illicite avec un abandon païen. Au fil du temps, l'adoption par le système féodal d'un code d'honneur rendit le badinage amoureux un peu plus fictif que réel, et la poésie, sensuelle au XIIe siècle, devint plus spirituelle, plus spiritualiste, au XIIIe siècle. À la chanson de geste, dédiée à Charlemagne et à sa Cour, succéda le roman qui développa les histoires d'Arthur et de la Table Ronde.