1917 - Émile Féron, marchand de poissons ambulant.
Industries et Commerces
À la déclaration de guerre de 1914, outre ses vingt cultivateurs, Offranville compte trente et un commerçants dont treize cafetiers-épiciers, plus trois hôteliers-restaurateurs. Il y a trente-huit artisans (menuisiers, charrons, ébénistes, forgerons, rémouleur, tailleurs, couturières, etc.).
Dans la vallée de la Scie, les meuniers et fariniers ne sont plus que deux, contre six en 1853, la minoterie Auber-Lenoble et la minoterie Vauquelin qui dispose également d’un fournil jusqu’en 1944.
À côté de la boucherie Marchand, créée en 1861, reprise en 1939 par la famille Lanchon, un des plus anciens commerces implantés à Offranville reste sans conteste la quincaillerie Capelle, fondée en 1834 par la famille Mallet et reprise, en 1910, par Ernest Prouin, puis par son fils Robert qui lui succède vers 1930.
Depuis 1984, un mouvement de modernisation a entraîné la majorité des commerces, dans une concentration harmonieusement réalisée, sur l’ancien Champ de foire devenu la Grand’ Place.
En 1865, tout près des moulins à blé installés en bordure de la Scie, une imposante construction, avec haute cheminée, est réalisée au Plessis ; c’est le tissage de coton connu, au début du siècle dernier, sous le nom de Tissages Lainé. Des familles entières déploient leur activité dans cette usine qui compte trois cents métiers mécaniques, dirigés et surveillés par autant d’ouvriers et surtout d’ouvrières, les « mécaniciennes ». En 1965, elle ferme définitivement ses portes. Une « Société de Secours Mutuel d’Offranville », l’ancêtre de la « Sécurité Sociale », y est fondée le 1er mai 1870 et elle durera jusqu’à la guerre de 1914.
En 1921, venant de la banlieue rouennaise, les « 3A », Arthur, Auguste et André Rousseau créent « La Mécanique Agricole ». Le travail consiste en la fourniture et l’entretien de tout matériel agricole, outre le ferrage des chevaux. Ils étendent ensuite leur activité, se lançant dans l’équipement de l’habitation et du bâtiment industriel. De cinquante ouvriers, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’effectif de l’entreprise passe à plus de quatre cents, en 1990.
Les fondateurs ont disparu ; leurs fils Jean, Raymond et Pierre qui leur ont succédé également, mais l’entreprise et « l’esprit Rousseau » perdurent. La production s’est diversifiée, panneaux publicitaires mobiles ou de signalisation routière, abribus et autres « sanisettes » Jean-Claude Decaux, stations de distribution d’essence pour les plus grandes enseignes de pétroliers…
Son implantation et son développement constituent d’ailleurs l’embryon de la zone industrielle communale dont l’extension est décidée par le conseil municipal le 25 février 1972. Déjà, dans les années 1970, l’usine Luchaire, reprise par Gévelot s’y implante, suivie en 1984 par Tecnoffra. L’installation de Rexam Pharma est conclue en 1990, puis Davigel et d’autres entreprises viennent les rejoindre sur le plateau offranvillais.