Familles
L’évolution favorable de la population tient, surtout depuis 1850, à un nombre important de familles très nombreuses (10, 14, 16 enfants, il y eut même, pendant le premier quart du siècle dernier, une mère de 26 enfants). La population compte, en 1911, 1 524 habitants ; chiffre qui ne varie guère jusqu'à la guerre de 1914. Par la suite, le nombre d'habitants ira croissant pour atteindre près de 3 400, en ce début de XXIe siècle.
Les jeunes restent au village ; on trouve son conjoint dans un périmètre restreint, environ cinq kilomètres. Cette tendance ne se vérifie plus dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les moyens de transport développés permettent des déplacements, donc des rencontres au-delà de chez soi...
Les « horsains », ayant choisi Offranville comme lieu de résidence, ont plaisir à vivre dans la commune.
René Pigné, maire de 1920 à 1933, construit, en 1878, une grande maison, rue de la Gare. Sa fille Juliette épousera Prosper Dupuis dont elle aura trois fils, Marcel, Fernand et René.
C’est rue du Bout-de-la-Ville, l’une des plus anciennes rues du village, puisque citée en 1328, que résident les familles Bouclon et Boudet, vers 1890.
En 1897, les familles Regnault et Hébert se réunissent chez le docteur Husson, rue de la Longue-Haie.
Henri dit « Ernest » Lebourg, dit « Petits-Petots », est charron aux Marettes. Il épouse Rose, née Caron. Ils fondent une grande famille qui posera souvent, de 1910 à 1933, devant l’objectif d’un talentueux photographe dont le nom ne nous est pas parvenu.
François et Marguerite Blosseville sont fermiers. En 1919, ils exploitent la ferme de Lannoy et habitent la plus ancienne maison du village, dans l’actuelle rue Loucheur (ancienne rue Fournier), une gentilhommière construite en 1509 qui sera agrandie au XVIIe siècle.
Dans « La Chaumière » du Quartier Neuf, vers 1922, Norbert, Jacques (fils de Paul) et Éloi Pruvot vaquent aux travaux du jardin. La famille Pruvot, ce sont plusieurs générations d’instituteurs ou directeurs d’école à Offranville.
En 1930, les enfants d’André Tayot, huissier de justice à Offranville, aiment à se retrouver pour jouer avec les enfants Lenoble.
Rue de la Longue-Haie, devenue rue du Docteur-Husson, les familles Bouhon, Blondel, puis Prouin se réunissent lors des fêtes familiales, comme en cette année 1932, avant que Michel Bouhon ne fasse construire, vers 1928, son agréable maison à colombages, route d’Hautôt-sur-Mer, aujourd’hui avenue de la Hêtraie.
Plus près de nous, en juillet 1947, nous retrouvons les familles des docteurs Jean Hépineuze et Henri Vimont dans le jardin de la maison qui a été louée, soixante ans auparavant, par leur prédécesseur, le docteur Husson.