Albert-Eugène Le Baron (1802-1890), après s'être couvert de gloire à la bataille de Magenta (1859), devient gouverneur de Constantine et vient prendre sa retraite à Offranville où il se consacrera à des actions sociales. Il repose au cimetière communal.
Personnalités
Offranville s'honore d'avoir vu naître des familles qui ont participé au renom de la commune ; de même, d'autres personnalités sont venues s'y installer.
Le général Albert-Eugène Le Baron (1802-1890), brillant militaire tout au long de sa carrière, participe à la campagne d’Italie, en 1859, comme chef du Génie de l’armée de Mac-Mahon. Colonel du 3ème régiment du Génie, il se couvre de gloire à la bataille de Magenta (4 juin 1859) où il est blessé à la tête de ses troupes. À l’heure de la retraite, il se fixe définitivement à Offranville dans son petit manoir de la rue Verte et se consacre à des actions sociales.
Le docteur Louis-Henri-Albert Husson (1853-1928) est l'un des premiers médecins installés dans le village. Il rejoint le docteur Émile Choiseau à Offranville en 1887. Image même du médecin de campagne, il visite ses malades en voiture hippomobile, puis en De Dion, oubliant souvent de se faire payer. Très impliqué dans la vie communale, il devient conseiller municipal en 1896 et le restera pendant trente ans.
On note les noms des docteurs Émile Choiseau (1823-1902), Gaston Chéron (1882-1937), Jean Hépineuze (1909-1985) et Henri Vimont, arrivé en 1950, qui exercera jusqu'en 1986. Ils auront comme successeurs Jean-Paul Hépineuze, Jean-Louis Nos, Jean-Luc Prieur, François Quibel et Stéphane Lop-Vip.
Les Pruvot, plusieurs générations d'enseignants, sont au service de l'école laïque. Norbert (1854-1954) est nommé directeur des écoles d’Offranville le 1er octobre 1903 et y reste jusqu’à sa retraite, en septembre 1917. Paul (1889-1977), fils de Norbert, est nommé directeur d’école à Offranville en 1919. Il est fondateur de la Section offranvillaise de l’Union Nationale des Combattants et créateur de la Jeunesse Lyrique Offranvillaise. Éloi (1865-1941), frère cadet de Norbert, instituteur à 20 ans, se fixe à Offranville en 1931, la retraite venue. Élu maire en 1933, il est réélu jusqu’à sa mort. Il est à l’origine de la construction du groupe scolaire qui porte son nom.
Jacques-Émile Blanche (1861-1942), peintre, écrivain, critique d'art, devient Offranvillais dès 1902 et pendant quarante ans. Il participe aux activités culturelles de sa commune, est à l’initiative de la création, en novembre 1922, du Comité communal des fêtes qui fédère les sociétés locales. Il reçoit, au manoir du Tot, tout ce que l'Europe compte de sommités intellectuelles et artistiques.
Les trois frères Rousseau, Arthur, Auguste et André, premiers industriels de la commune, installent un atelier de mécanique agricole en 1921. Entreprise qui développera d'autres activités tout au long du siècle (voir le chapitre consacré à l’industrie et au commerce offranvillais).
Jean Dasnias (né en 1929) n’était pas Offranvillais… mais il l’est vraiment devenu. Nommé en 1964 à la tête de ce qui deviendra plus tard le lycée Jean Rostand, il est élu maire en 1971… grâce au basket ! Et il le restera 37 ans. En 1982, il devient Conseiller général du canton et, en 2003, président-fondateur de l’agglomération Dieppe-Maritime qui regroupe seize communes. En 2008, il décide d’arrêter toutes ses fonctions électives pour se consacrer à d’autres passions, dont l’Histoire et les langues.
Michel Fécamp (1906-1991) est très attaché à sa commune natale, il y consacrera d’ailleurs plusieurs livres.