Dans le langage des poètes, qui est aussi celui des Dieux, l'ourse désigne le pôle, l'étoile polaire sur laquelle l'artiste doit régler sa route.
L'ourse de Jean Bourré est aussi la vierge minérale, le mercure des sages, réel artisan du Grand Œuvre, grâce auquel l'alchimiste suivra aveuglément la nature et, positivement attaché à ses pas, à la façon d'un singe, l'imitera dans ses moindres activités : "Il est évident que la Nature se réjouit de la Nature, et que la Nature maintient la Nature, et que la Nature vainc la Nature, et qu'elle domine. Par cette sentence, tout l'Œuvre est pénétré." Turbæ Philosophorum.