Les détails allégoriques liés à cette image s'appliquent à la troisième et dernière partie du Grand Œuvre dont les auteurs disent encore qu'elle est la semaine des semaines.
Habilement réglé, au rythme de la gamme ascendante et chromatique, le feu élémentaire nourrit et exalte le soufre secret qui est l'âme et que figure la feuille gigantesque. Cette membrane végétale rappelle la couleur verte qui est celle de l'esprit universel. Les deux feux conjugués alimentent le petit enfant physico-chimique, qui est noté sous la forme humaine du nourisson vorace. Occupé à sucer sa riche nourriture (le mercure qui a été réservé au cours des sublimations constituant le Second œuvre), ce bébé précoce complète, en l'éclairant, l'idée que la fileuse, dévêtue et gravide, éveille avec son abdomen de parlante convexité. Suivant le conseil des auteurs, "l'enfant a été remis dans le ventre de sa mère" de qui la quenouille démontre la médiocrité de l'effort à fournir, lequel est en rapport avec le calme et la douceur exigés par l'opération ultime et décisive.