Nous assistons à la préparation du Rébis.
Dans le registre supérieur, à gauche, l'étoile symbolise le Sel ou corps, c'est-à-dire une terre (kaolin) ; à droite, la corolle à six pétales symbolise le Soufre blanc, qui est absolument pur. Ces deux substances ont été mises sur les deux plateaux d'une balance - symbole de Thémis - dont on aperçoit le fléau couché. Le rapport est de sept parts de Sel (six pétales plus le cœur) pour une de Soufre. L'alchimiste verse sur la fleur un liquide enfermé dans un flacon : c'est le Mercure.
Dans le registre médian, après que ces substances aient été mises dans un matras, celui-ci est scellé au feu de lampe ; il s'agit du sceau d'Hermès qui est apposé au vase de nature. L'étoile a disparu, ne reste plus que la corolle à six pétales. Le matras est ensuite disposé dans l'athanor et la Grande coction démarre.
Dans le registre inférieur, l'allégorie représente l'alliance des deux principes, Sol et Luna sont unis. Le travail a donné les couleurs requises. Elles sont ici synthétisées dans un cercle d'abord noir, puis blanc et enfin jaune et rouge. Le produit obtenu multiplie par dix, comme l'énoncent les chiffres. La présence de l'arc peut être une indication sur Diane chasseresse, c'est-à-dire Artémis (lune cornée).