Tamerlan n'était pas qu'un chef de guerre impitoyable. Il avait également un goût prononcé pour les belles choses et mettait un point d'honneur à embellir les villes de son empire. Lorsqu'il en soumettait une, il en prenait les meilleurs artisans qui allaient désormais travailler pour lui et à son œuvre en lui bâtissant les plus beaux des palais, les plus belles des mosquées. Des monuments à la hauteur de sa grandeur et de sa gloire. "Le monde entier n'est pas assez grand pour deux rois" : ainsi justifiait-il ses conquêtes du Khorezm, du Khorassan, de la Perse, de la Syrie, de l'Asie mineure et de la Russie. La mort de Tamerlan, en 1405, ne lui a pas donné le temps de mener à son terme la conquête de la Chine des Ming dont il tournait l'empereur en dérision en l'appelant le "Roi Cochon".
