Le bouddhisme, tel qu'il est pratiqué en Birmanie, est particulièrement exigeant : le fidèle se trouve confronté à une philosophie souvent assez élitiste et pas toujours facile à comprendre pour le commun des mortels. Cette difficulté se trouve accrue du fait que les adeptes se retrouvent seuls avec leur croyance, le bouddhisme Theravada n'ayant pas de clergé servant d'intermédiaire entre les fidèles et l'être divinisé qu'ils vénèrent, le Bouddha en l'occurrence. En effet, les moines theravadin ne remplissent pas ce rôle, même si certains d'entre eux, connus pour leur sagesse et particulièrement respectés, sont souvent considérés comme des guides spirituels que l'on traite avec les plus grands honneurs.