C'est en 1535 que le khan cheÏbanide Ubaidoullah vendit quelque 3 000 esclaves perses pour construire cette médersa face à la mosquée Kalon. Il confia le chantier à son ami et conseiller spirituel cheikh Abdoullah, chef religieux soufi d'origine yéménite, Mir-i-Arab ou "prince des Arabes". La plus prestigieuse médersa d'Asie centrale est aujourd'hui à l'avant-garde de la renaissance musulmane dans le pays. De nos jours, une centaine d'étudiants y suivent un cycle de quatre ans centré sur l'étude de l'arabe, du Coran et de la théologie, dans le but de recevoir le titre d'imâm.