Les Croyants recevront donc, à leur mort, la Consolation, le "Consolamentum des mourants", différent de celui des Parfaits. Ce rituel, équivalent à l'Extrême-onction des catholiques, permet seulement de faire une "Bonne fin", c'est-à-dire d'obtenir la réincarnation de l'âme dans une enveloppe charnelle nouvelle et donc une nouvelle chance de salut. Car les Cathares, tout comme le professaient les Pythagoriciens, croient à la réincarnation, à la métempsycose. Les âmes doivent se libérer progressivement au cours des vies successives où elles feront l'expérience du malheur. Mais toutes les âmes ne seront pas sauvées, certaines d'entre elles, devenues mauvaises, subiront un châtiment éternel, comme Lucifer lui-même. D'ailleurs, cette Consolation des mourants n'était que provisoire et conditionnelle car, bien entendu, si le malade guérissait, tout était à recommencer.