En 331 avant J.-C., Alexandre-le-Grand a envahi la Perse et il a mis le feu à Persépolis l'année suivante, au mois de Mai. Cette décision est vraisemblablement d'ordre politique. Alors que le vainqueur prend soin d'épargner les villes prises et notamment Babylone, ne ménageant aucun geste pour se concilier la population perse, il accomplit à Persépolis un geste d'une haute portée symbolique : afin de signifier à la population le changement de pouvoir, il décide de détruire le sanctuaire national pour annoncer à tout l'Orient la fin de la domination persique. Les grands cèdres du Liban et les tecks de l'Inde ne résistèrent pas à l'incendie, de nombreuses colonnes de pierres s'écroulèrent. C'est ainsi qu'une grande partie du patrimoine culturel de la Perse a été anéantie.