Ty-ar-Gorriganed (Maison des Korrigans), Ty-ar-Gorriket ou Ty-ar-Chouriquet (Demeure des Nains), c'est ainsi que les paysans bretons désignent ces allées couvertes ou dolmens.
Si l'on en croit les légendes, les korrigans qui hantent les dolmens "sont de petits génies malfaisants, à la peau ridée et velue, à la tête difforme, aux jambes et aux bras grêles et décharnés qui, la nuit, tournoyant dans les airs sur leurs ailes noires et dentelées de chauves-souris, y forment mille cercles magiques qui se mêlent, qui se fondent, qui s'effacent l'un dans l'autre au milieu de cris aigus et de rires lugubres comme le vent qui siffle à travers les ruines." Olivier Perrin, Breiz-Izel ou vie des Bretons de l'Armorique, 1835.