Tombe dans le mausolée construit par Oustad Alim Nasafi. Parmi tous les bâtiments de la nécropole, celui-ci se distingue par ses formes géométriques élégantes. Les premiers décors en céramique glaçurée, souvent appelée localement "majolique", apparurent en Asie centrale au XIIIe siècle. D'abord simples bandeaux décoratifs, ils devinrent beaucoup plus sophistiqués au XIVe siècle, rehaussés de décors géométiques, floraux ou calligraphiques, réalisés au pinceau avant cuisson. La couleur dominante à Chah-i-Zinda est le bleu, couleur de deuil. Sur la petite pancarte dorée, on peut lire l'expression ouzbèke : "Pul tashlamang" qui signifie : "Ne gaspille pas d'argent" car certains pèlerins déposent quelques billets pour s'attirer les faveurs des défunts.