Dans le zoroastrisme, l'aigle a la charge d'emporter les corps auprès du Soleil. La pratique du décharnement ou inhumation céleste du corps remonte à un lointain passé, dont témoignait déjà Hérodote, était encore en usage récemment. Les cadavres des défunts sont placés au sommet d'une tour de pierre en forme d'amphithéâtre - dakhma ou Tour du silence - pouvant contenir jusqu'à 250 cadavres, pour qu'ils soient dévorés par des vautours, protégeant ainsi la terre de toute souillure. Lorsque les os sont complètement nettoyés, ils sont poussés dans la fosse au centre de la tour. Cette pratique a dû être abandonnée avec la disparition des vautours empoisonnés par le diclofenac donné au bétail. Ce rite funéraire se retrouve dans les hauts villages du Tibet. On le trouve également en Inde où des tours du silence sont encore utilisées, notamment à Bombay. Par contre en Iran, leur utilisation a été interdite par Rezâ Pahlavi dans les années 1930. On peut cependant en voir des ruines à Yazd.