Il faut attendre le XVIIIe siècle pour qu'Abraham Hyacinthe Anquetil-Duperron traduise, de l'ancien et du moyen persan, des textes rassemblés dans l'Avesta. En Europe, ses travaux sont bien accueillis et Zarathoustra revient à l'ordre du jour. Jean-Philippe Rameau écrit même un opéra, Zoroastre, tandis que Mozart, dans sa Flûte enchantée, fait de lui, sous le nom de Sarastro, le maître des mystères qui initie les deux héros Tamino et Pamina. Plus près de nous, Richard Strauss, inspiré par Nietzsche, écrit son Opus 30 connu sous le titre Ainsi parlait Zarathoustra, œuvre qui fut utilisée dans de nombreux films dont notamment 2001, Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick.
En 1861, le philologue allemand Martin Haug réussit à isoler les dix-sept hymnes des Gâthâs du reste de l'Avesta et à les traduire car, rappelons-le, les Gâthâs étaient écrits dans une langue bien plus ancienne que le reste, apparentée au sanskrit, et ils étaient restés dans l'obscurité.