Tout le monde ici connaît les fameux contes persans qui mettent Nasreddin Khodja en scène, comme celui-ci : Un marchand était en train de se noyer dans un plan d'eau de Boukhara. Les témoins de la scène lui crient de leur donner la main pour le sortir de là, mais il continue à se débattre sans rien tenter pour être sauvé. Nasreddin Khodja arrive alors sur son âne, tend une pièce au marchand en l'enjoignant de la prendre. Nasreddin lui saisit alors la main tendue et le sauve. Se tournant vers les témoins de la scène, il leur explique que "prendre" fait partie du vocabulaire des marchands mais pas "donner".