À doite de l'eivân ouest se trouve une petite salle de prière contenant le mihrab du sultan mongol Uldjaitu Khodâbendeh, daté de 1310 et remarquablement bien préservé. La construction de ce mirhab, appelé auparavant le Mirhab Savi, est un chef-d'œuvre du genre dû au maître plâtrier Heydar qui l'a érigé en l'an 710 de l'Hégire.
Le mirhab est une niche qui indique la qibla, c'est-à-dire la direction de la Kaaba à La Mecque vers où se tournent les musulmans pendant la prière. Certaines sources voient dans la forme concave du mihrab un élément architectural ayant pour effet de renvoyer le son de la voix de l'imâm qui dirige la prière collective vers les fidèles et de l'amplifier. Celui-ci se tient devant le mihrab, le dos tourné aux fidèles, dans la petite excavation pratiquée dans le sol, plus bas qu'eux en signe d'humilité.