Si l'on ne craint pas la foule, c'est en fin d'après-midi qu'il faut se rendre au Bazar de Kâshân, quand la chaleur tombe et que les gens sortent pour se retrouver ou faire les courses du repas du soir. À la nuit tombée, les devantures s'allument, renforçant la féérie des lieux. C'est l'Orient des voyageurs... l'imaginaire s'enflamme. On déambule alors dans le brouhaha des conversations et au milieu d'un désordre, d'une profusion et d'un empilement insouciant, le tout dans un tourbillon de couleurs, d'odeurs, de parfums... senteur forte du cuir et du bois, effluves des épices, des légumes et des aromates...