Goulkourpa de V. Stolyarov, Tashkent, 1961. Coton, fils de soie, broderie mécanique. Ce sont les femmes qui pratiquaient la broderie et fabriquaient les tapis. Les techniques se transmettaient de mère en fille. On considérait qu'il fallait 25 années d'expérience pour devenir une tisserande accomplie. Jusqu'au XXe siècle, la goulkourpa, "couverture de fleurs", était offerte à un jeune couple pour lui servir de couverture de lit. Le dessin parsemé de fleurs était considéré comme étant le symbole d'une famille aisée avec de nombreux enfants. À présent, elle est utilisée comme broderie murale décorative.