Dans le temple zoroastrien (âteshgâh), les fidèles contemplent la flamme protégée par une vitre de manière à ne pas souiller l'élément naturel par la respiration. L'entrée de la salle est réservée aux gardiens du feu. Allumée à Shiraz il y a plus de 1 500 ans, la flamme, transférée à Yazd vers 1940, ne s'est jamais interrompue. Entretenue avec du bois noble de prunier, la précieuse combustion est alimentée par un mage (prêtre zoroastrien), responsable des lieux depuis près de trente-cinq ans. Symbole de la pureté et de lumière vitale, le feu est au centre de nombreuses cérémonies zoroastriennes.