En entrant dans le pavillon et en se plaçant juste en-dessous de la tour à vent, on ressent un très fort courant d'air frais, même si, à l'extérieur, le moindre zéphyr fait défaut et si la température flirte avec les 40° à l'ombre. Il s'agit d'une judicieuse utilisation par les architectes yazdi de la combinaison de plusieurs principes physiques bien connus des scientifiques. Il existe une importante différence de température entre la paroi extérieure de la tour exposée au soleil et celles qui demeurent à l'ombre. Cette différence crée un choc thermique et des turbulences notables, même par beau temps. D'autre part, à l'intérieur de la tour, l'air chaud, plus léger, a tendance à s'élever, puis à s'échapper, créant un appel d'air frais qui, plus lourd, se dirigera vers le sol. Pour compléter le dispositif, un bassin d'eau, situé juste en bas de la tour, filtre les poussières en suspension et participe à l'échange thermique.