C'est Shâh Abbâs qui fit déporter des familles arméniennes de la ville de Djolfâ, située sur le fleuve Araxe, en Azerbaidjân, pour stimuler le commerce de son empire avec l'étranger. Les Arméniens bénéficiaient alors du monopole du commerce de la soie. Sous le règne de Shâh Abbâs, Djolfâ-la-Neuve jouit d'une complète liberté religieuse et d'une certaine autonomie administrative ; elle fut, par exemple, autorisée à désigner un maire arménien.