En 1952, Salvador Dalí a la fièvre atomique. Cette œuvre, parmi les plus représentatives de l'époque mystico-nucléaire dans la peinture de Dalí est le fruit de sa passion pour la science et les théories de la désintégration de l'atome. Le visage de Gala est composé par un décor discontinu, fragmenté, densément peuplé de sphères qui, dans l'axe de la toile, acquièrent une vision et une perspective tridimentionnelle prodigieuses. Dalí l'explique d'ailleurs dans son Anti-Matter Manifesto : "Actuellement, le monde extérieur, - celui de la physique -, a transcendé celui de la psychologie. Mon père, aujourd'hui, c'est le docteur Heisenberg."