La tradition veut que le souverain en personne ait enseigné l'astronomie dans cette médersa, sa grande passion. Le ciel est d'ailleurs représenté par des étoiles à cinq et dix branches qui ponctuent le firmament du pishtaq (portique) de l'édifice. Une calligraphie coufique affirme que "cette magnifique façade est deux fois plus haute que le ciel et lourde au point que l'échine de la terre en est écrasée". Dans la première moitié du XIXe siècle, la médersa a été détruite par un fort tremblement de terre. Le 600ème anniversaire d'Ouloug Beg, en 1994, a permis d'accélérer sa restauration de sorte qu'aujourd'hui l'intérieur de l'édifice a également recouvré sa splendeur originelle.