Les jardins persans sont dessinés à partir d'un quadrilatère divisé en quatre parties par voie d'eau. Ils symbolisent l'harmonie entre les quatre éléments zoroastriens : l'air, la terre, l'eau et le feu. Avec l'avènement de l'Islam, ces jardins sont également venus représenter le Jardin d'Éden ou les Quatre Jardins du Paradis mentionnés dans le Coran. Dans la plus pure tradition persane, le Bâgh-e Fin se veut donc l'héritier d'un savoir-faire millénaire qui associe le jardin à une représentation du Pardis, paradis réservé aux pieux musulmans.