La décoration du mihrab avec ses sculptures en stuc (gach) est censée avoir eu lieu au XIIIe siècle lorsque l'Ardestân et l'ensemble de la Perse ont été conquis par les Mongols. L'écriture coufique fut d'abord développée à Kufa, une ville de l'Iraq d'aujourd'hui, et utilisée pour écrire des Corans au VIIe siècle. Les livres ont atteint les pays conquis par les Arabes et la conception élaborée de l'écriture coufique a favorisé son utilisation pour les inscriptions décoratives.

Le mihrab est une niche semi-circulaire qui indique la qibla, c'est-à-dire la direction de la Kaaba à la Mecque et donc la direction vers laquelle les musulmans devraient faire face lorsqu'ils prient, le sud. Le mur dans lequel apparaît un mihrab est donc le "mur de la qibla".

L'eivân, (iwan) est un élément architectural qui consiste en un vaste porche voûté ouvert sur une façade rectangulaire par un grand arc en tiers-point dit arc persan. Ses origines seraient à chercher dans l'architecture des maisons et palais du Proche-Orient. Quoi qu'il en soit, il semble avoir été mis réellement au point à la période Sassanide, et il est demeuré un élément essentiel de l'architecture perse depuis cette époque.

Eivân est.

L'eivân, (iwan) est un élément architectural qui consiste en un vaste porche voûté ouvert sur une façade rectangulaire par un grand arc en tiers-point dit arc persan. Ses origines seraient à chercher dans l'architecture des maisons et palais du Proche-Orient. Quoi qu'il en soit, il semble avoir été mis réellement au point à la période Sassanide, et il est demeuré un élément essentiel de l'architecture perse depuis cette époque.

L'islam (littéralement "soumission"), s'il ne dispose pas de clergé à proprement parler, compte en revanche des guides religieux, interprètes de la loi coranique et gardiens de son application. Les Shi'ites, en Iran, partagent avec les Sunnites la plupart des obligations religieuses, comme la proclamation de l'unicité de Dieu, les prières quotidiennes, l'aumône faite aux déshérités, le jeûne durant le Ramadan et le pèlerinage à la Mecque. À ces principes, ils ajoutent une certaine tolérance quant aux représentations picturales humaines et à l'imamat. Pour les Shi'ites, les imams, descendant du Prophète, sont les seuls habilités à interpréter le Coran, du fait de leur connaissance des secrets révélés à 'Alî par le Prophète Mahommed.